États-Unis : Spécialistes de l’ingérence11/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2528.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

États-Unis : Spécialistes de l’ingérence

Les agences américaines du renseignement crient au scandale, car les Russes auraient piraté des ordinateurs, rendant publics des e-mails afin d’influencer l’élection présidentielle. Les États-Unis se plaignant d’ingérence de l’étranger ? Mais c’est l’État américain qui est le spécialiste mondial de l’ingérence dans les affaires des autres pays !

Il a une longue histoire en matière d’influence sur les élections dans les autres pays : au moins 81 tentatives entre 1946 et 2000, dont les deux tiers secrètes, selon l’université Carnegie Mellon. Cela inclut le financement et le soutien technique en faveur de certains partis, la dissémination de fausses informations, les proclamations publiques ou les menaces envers certains candidats, l’envoi ou le retrait d’aide économique. Dans six cas sur dix, ceux que les États-Unis appuyaient ont été hissés au pouvoir

Pendant et après la guerre froide, Haïti, le Moyen-Orient, l’Égypte, Israël, l’Europe de l’Est, la Yougoslavie en ont été les cibles, entre autres.

En 1996, quand l’économie russe s’effondrait sous Boris Eltsine, le président américain Bill Clinton cautionna un prêt de 10,2 milliards de dollars du FMI à la Russie, à condition que des privatisations et d’autres mesures poussent la Russie sur la voie du capitalisme.

À présent, les États-Unis pleurent parce que la Russie leur rend la monnaie de leur pièce. Comme le dit le proverbe : on récolte ce que l’on a semé.

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