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Dans les entreprises

Renault 007

En 2011, trois cadres de Renault, accusés d’espionnage industriel, avaient été licenciés sans preuves, puis innocentés et indemnisés. Le numéro 2 de l’entreprise avait dû démissionner. Une véritable affaire d’État !

L’enquête a donc suivi son cours, confiée aux bons soins de la Direction du renseignement intérieur, rien que cela ! Il fallait savoir qui avait eu l’audace de transmettre des informations ultraconfidentielles sur des équipements de voitures électriques, des choses qui, de toute façon, ressemblent assez vite à des secrets de polichinelle.

Eh bien, il semble que le fait lui-même ait été inventé. Deux enquêteurs du groupe Renault, un ancien militaire et un ancien policier, auraient tout imaginé : une fausse source, un faux espionnage et des fausses factures, pour environ 320 000 euros. Comme quoi Renault peut parfois payer.

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