Parc Disneyland : manifestation des salariés du ménage17/08/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/08/p10_banderole_onet_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C60%2C640%2C420_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Parc Disneyland : manifestation des salariés du ménage

Lundi 8 août, les visiteurs du parc Disneyland ont pu voir un groupe d’une centaine de grévistes de la société Onet, rassemblés sous une banderole « Onet malhonnête ». Ils s’étaient mis en grève la veille au soir et ont mis l’ambiance toute la nuit sous les chambres de l’hôtel Disneyland au son du tam-tam.

Illustration - manifestation des salariés du ménage

Il y a dix mois, suite à un appel d’offres lancé par Disneyland, la société Onet a repris le marché du nettoyage à Élior, s’engageant alors à maintenir les mêmes avantages à tous les salariés. En réalité, les mois passaient et le salaire diminuait. La direction oubliait des primes, diminuait les repos compensateurs. Elle faisait des erreurs de saisie des plannings entraînant une perte de salaire, elle oubliait la majoration du dimanche et du panier repas de nuit, elle décalait les plannings avec une perte d’une journée de salaire. En cas de maladie, la règle simple de la subrogation, c’est-à-dire le maintien du salaire pour le travailleur et le versement des indemnités journalières à l’employeur, avait disparu.

C’est avec de telles méthodes que la famille Reinier, propriétaire d’Onet, a vu sa fortune, estimée à 300 millions par Challenges, augmenter de 20 % par rapport à l’an passé.

Dès lundi, en début d’après-midi, la direction d’Onet convoquait l’intersyndicale, dans laquelle la CNT est majoritaire avec 60 % des voix aux dernières élections professionnelles, et proposait un protocole où elle s’engageait à régler et à compenser les erreurs financières. Elle payait la journée de grève. Quant à la subrogation, elle s’engageait à régler les problèmes avant le 1er janvier 2017.

Les salariés ont repris le travail, satisfaits des promesses faites… mais prêts à remettre cela si celles-ci ne se transformaient pas en réalité.

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