Macron : mésaventures d’une tête d’œuf08/06/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/06/p6-dessin_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C87%2C758%2C513_crop_detail.jpg

loi travail

Macron : mésaventures d’une tête d’œuf

Illustration - mésaventures d’une tête d’œuf

Macron doit regretter de ne pas avoir tourné sept fois sa langue dans sa bouche devant les caméras quand il a déclaré récemment avec mépris, à un jeune qui lui faisait remarquer qu’ils n’étaient pas du même monde : « La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. »

Craignant désormais de se faire arracher le sien, comme les cadres d’Air France leur chemise il y a quelques mois, il ne peut plus se déplacer en public sans une armada de CRS, obligés de le faire disparaître parmi eux pour échapper aux quolibets de manifestants venus lui dire leur façon de penser. Jeudi 2 juin, ils étaient 200 à l’attendre à sa descente de train à la gare de Lyon. Lundi 6 juin, c’est devant la poste de Montreuil en Seine-Saint-Denis, où il venait promouvoir un timbre célébrant les 80 ans du Front populaire, qu’il a été accueilli aux cris de « Casse-toi », « Plutôt en grève qu’en costard », « Ni chair à patrons, ni chair à matraques »… et qu’un œuf a volé jusque sur sa tête.

Le ministre ainsi shampouiné n’était pas content et il a dénoncé des comportements « inacceptables ». Pourtant, quand on porte si fièrement le costume de valet du grand patronat et qu’on a des réparties dignes d’autres « intellectuels » du même calibre, bien souvent entartés dans le passé, on devrait savoir à quoi on s’expose !

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