Puy-de-Dôme : 33 classes supprimées17/02/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/02/2481.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Puy-de-Dôme : 33 classes supprimées

Élaboré par l’Inspection académique, le projet de carte scolaire pour la rentrée 2016 déclenche les protestations des enseignants et des parents d’élèves du Puy-de-Dôme. Ceux-ci dénoncent les économies budgétaires imposées par le gouvernement et qui provoquent de nombreuses fermetures de classes.

Ainsi, pour ce département, si 18 ouvertures de classes de maternelles et de primaires sont prévues, presque le double, soit 33 classes, vont être supprimées !

Nombre de petites communes de moyenne montagne sont touchées. Ainsi à Besse, près du Sancy, ou à Saint-Sauves, la mobilisation persiste pour tenter d’obtenir le maintien des classes menacées.

Clermont-Ferrand n’est pas épargné avec l’annonce de fermetures de classe à La Pradelle, Paul-Bert ou Alfonse-Daudet. Au total, à Clermont-Ferrand et en banlieue, douze classes de maternelles sont visées.

Le ministère de l’Éducation­ avait pourtant annoncé une augmentation de la dotation, ce qui aurait permis d’ouvrir quinze postes de plus. Mais, craignant d’être obligée de supprimer encore davantage de postes et de classes, l’Inspection académique n’a pas trouvé mieux que de garder en réserve ce supplément pour « affiner la carte scolaire » lors de réunions ultérieures en juin et septembre prochains.

La ministre de l’Éducation­ a d’abord annoncé la suppression des classes bilangues dans tout le pays. Reculant devant les protestations, elle a décidé leur maintien. Mais, au niveau de l’Académie, onze sections bilangues sur 74 vont pourtant disparaître.

De même, faute de budget suffisant, des classes européennes sont supprimées. Elles bénéficiaient d’un enseignement renforcé en langues. Dès la première année, en sixième, les élèves faisaient des progrès remarquables et devenaient vite bilingues.

Fermer de telles classes en prétextant que c’est pour « faciliter l’ouverture au monde », il faut être ministre pour soutenir de telles énormités avec autant d’aplomb.

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