Hollande et la croissance : prétexte à de nouveaux cadeaux08/04/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/04/Austerite_pas_belle_ma_croissance.jpg.420x236_q85_box-0%2C845%2C1956%2C1945_crop_detail.jpg

Leur société

Hollande et la croissance : prétexte à de nouveaux cadeaux

Lors d’un déplacement, le vendredi 3 avril, aux Forges de Trie-Château dans l’Oise, Hollande a annoncé de nouveaux cadeaux aux entreprises justifiés, selon lui, par la nécessité d’aider la croissance à créer des emplois.

Illustration - prétexte à de nouveaux cadeaux

Il a ainsi indiqué qu’un fonds de « 500 millions d’euros, un demi-milliard, sera directement opérationnel dès le mois prochain » et que « toutes les entreprises qui décideront d’accélérer leurs projets, d’aller plus vite pour investir, se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie et la rentabilité de l’opération. »

Ces mesures viennent s’ajouter à toutes celles dont les entreprises ont déjà bien profité, comme le CICE ou le crédit impôt recherche, qui n’ont pas du tout empêché le chômage d’atteindre des niveaux record. Hollande et tous les politiciens discutent de la croissance, comme si l’emploi, les salaires et les conditions de vie des travailleurs en dépendaient. Ils cherchent à faire oublier que, croissance ou pas, ce sont les patrons qui décident d’embaucher ou de licencier, d’augmenter les salaires ou de les bloquer.

En supposant même que cette croissance revienne, elle signifiera une rentabilité meilleure des entreprises, mais pas une amélioration dans l’emploi et encore moins une amélioration des salaires et du pouvoir d’achat des classes populaires.

La seule façon pour les travailleurs d’améliorer leur sort sera de toute façon de contraindre le patronat à prendre sur ses profits.

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