Famar – Orléans : quatre jours de grève pour les salaires25/02/20152015Journal/medias/journalarticle/images/2015/02/page_13_1.JPG.420x236_q85_box-0%2C41%2C440%2C289_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Famar – Orléans : quatre jours de grève pour les salaires

Du mardi 17 au vendredi 20 février, les travailleurs de l’usine pharmaceutique Famar, à Orléans, se sont mis en grève pour défendre leur pouvoir d’achat mais aussi pour se faire respecter d’une direction de plus en plus méprisante.

Illustration - quatre jours de grève pour les salaires

Dans tous les secteurs, bureaux, labos ou production, les quelques miettes accordées par la direction en guise d’augmentation ont provoqué la colère, alors même que les dividendes n’ont pas cessé d’être versés aux patrons. Les travailleurs ont donc été nombreux à répondre à l’appel de trois syndicats, CGT, FO et CFDT. Lors de leurs assemblées générales, ils ont voté massivement la revendication de 60 euros d’augmentation générale pour tous.

La direction n’a pas voulu entendre parler d’augmentation uniforme. Elle a concédé de maigres augmentations : 100 euros de prime pour les ouvriers et 120 euros de prime pour les techniciens. Si l’augmentation générale est passée de 0,4 à 0,8 % pour les ouvriers, pour les techniciens elle est restée à 0,4 %.

Pour les grévistes, il était hors de question que le travail reprenne sans que la direction s’engage à ne pas imposer d’heures supplémentaires pour rattraper la baisse de la production consécutive à la grève.

Pendant quatre jours, une bonne ambiance a régné dans les piquets de grève. Cela faisait longtemps que les travailleurs de tous les secteurs n’avaient pas lutté côte à côte. Lors des discussions, chacun a constaté que la course à la productivité a partout dégradé les conditions de travail, que ce soit en production, dans les labos ou dans les bureaux. Ce fut le cas autour d’une soupe bien chaude préparée par des techniciennes du labo, lors d’une nuit très froide.

Concernant les salaires, le compte n’y est pas, mais les travailleurs sont fiers d’avoir relevé la tête et noué des liens qui seront utiles pour répondre aux prochains mauvais coups du patron.

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