Leur société

Valls maintient le cap : Droit debout pour le patronat !

À l'issue du séminaire gouvernemental de l'Élysée du 1er août, où les ministres, juste avant leur départ en vacances, disaient préparer la rentrée, le premier d'entre eux, Valls, a réaffirmé que la politique du gouvernement ne changerait pas : « Notre politique ce sera le pacte de responsabilité, tout le pacte, et encore plus loin que le pacte, car c'est grâce à lui et au crédit d'impôt compétitivité que nous pourrons renforcer notre économie. » Les patrons auront donc encore plus que les 40 milliards du pacte de responsabilité et les millions dont ils bénéficient au titre du crédit d'impôt. Pour les travailleurs, ça ira aussi plus loin encore, avec la perspective de nouvelles mesures d'austérité

En un mot Valls et Hollande, qui ne disait pas autre chose dans son interview du 14 juillet, demandent à la population de se serrer la ceinture pour un hypothétique « retour de la croissance » auquel ils ne croient pas eux-mêmes puisque Valls annonce déjà « une rentrée difficile en matière de conjoncture économique ». Alors méthode classique, il fait mine de chercher un responsable ailleurs qu'à Paris... en accusant la Banque centrale européenne de ne pas faire ce qu'il faudrait pour relancer l'économie.

Hollande et Valls sont pourtant responsables de cette politique catastrophique qui a amené à un chômage de masse, à une précarité qui explose et à une diminution du niveau de vie de tous ceux qui ont encore la chance d'avoir un emploi. À la rentrée, il en sera de même, nous annonce Valls : toujours plus pour les patrons, encore moins pour les travailleurs. On est prévenus. Il faudra se défendre !

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