Air France : Des mauvais coups qui ne passent pas26/03/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/03/une2382.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Air France : Des mauvais coups qui ne passent pas

En octobre 2011, Air France a voulu imposer des baisses de salaires et une dégradation des conditions de travail aux centaines de PNC (hôtesses et stewards) affectés aux « bases province » que la compagnie venait de créer à Marseille, Toulouse et Nice.

La direction d'Air France voulait transformer ces bases provinciales en escales « low cost », avec des conditions inférieures à celles du reste du personnel PNC de la compagnie. Cette tentative patronale a été contestée devant les tribunaux et le jugement vient de tomber au tribunal de grande instance de Bobigny : Air France est condamnée pour discrimination et doit rémunérer tous ses PNC de la même façon, quel que soit leur lieu d'affectation.

C'est tant mieux. Mais, bien évidemment, ce n'est pas pour autant qu'Air France renonce à ses attaques contre l'ensemble des travailleurs de la compagnie. La direction a, entre autres projets, celui de supprimer plus de 500 emplois au sol dans les différents aéroports qu'elle utilise en France.

Face à ces attaques, plusieurs débrayages et grèves ont déjà eu lieu ces dernières semaines, avec des rassemblements dans les différentes plate-formes aéroportuaires, notamment en province.

Jeudi 20 mars, c'est à Orly-Ouest qu'un rassemblement a eu lieu, auquel ont participé des grévistes de Marseille, de Toulouse, de Corse et de la région parisienne, ceux de Marseille étant venus à plusieurs dizaines en car la nuit précédente.

Alors si De Juniac, le PDG de la compagnie, pense que ses mauvais coups vont passer sans réaction, il se trompe lourdement.

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