Prix des logements : Une baisse très limitée09/01/20142014Journal/medias/journalnumero/images/2014/01/une2371.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Prix des logements : Une baisse très limitée

Selon les chiffres recueillis par le réseau immobilier Century 21 auprès de ses agences, le prix de l'immobilier à l'achat aurait en 2013 baissé de 1,8 % en moyenne, et de 3,9 % sur Paris, poursuivant une baisse entamée l'année précédente.

Mais même si c'est le cas, les prix restent exorbitants, surtout dans les grandes agglomérations, là où la demande de logements se fait le plus sentir, et cette baisse intervient après dix ans de hausse consécutive. Entre 2000 et 2010, le prix du mètre carré a plus que doublé sur l'ensemble du territoire, il a même augmenté de 147 % sur Paris. Et il ne s'agit que d'une moyenne, dans les centres des villes ou les quartiers qui ont connu une rénovation, les prix ont parfois été multipliés par quatre.

Dans ces conditions, l'accès à la propriété, tant vanté par les pouvoirs publics, ne reste possible qu'à une minorité de la population, sauf à jouer à la roulette en s'endettant pour trente ans sans être sûr d'avoir encore un emploi, donc de pouvoir payer les traites, dans les années à venir.

Quant aux loyers dans le secteur privé, ils restent eux aussi inabordables pour la majorité des travailleurs dans les villes où le manque de logements est criant et permet aux propriétaires peu scrupuleux d'exiger des prix sans commune mesure avec le bien proposé. Et ce ne sont pas les mesurettes prises par Duflot sur un pseudo-encadrement des loyers qui changent la donne.

Seule la construction massive de logements sociaux de qualité pourrait mettre un peu en échec la spéculation immobilière et mettre fin aux pratiques de margoulins qui s'enrichissent de la pénurie.

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