Le FN est bien d'extrême droite : Qui se ressemble s'assemble31/10/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/11/une2361.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Le FN est bien d'extrême droite : Qui se ressemble s'assemble

Marine Le Pen ne veut pas que son parti, le FN, soit qualifié d'extrême droite et menace même de poursuites judiciaires les journalistes qui le diraient. Pourtant, ce sont bien les idées nationalistes et anti-immigration de l'extrême droite que son parti véhicule.

Pour essayer de gommer cette image, Le Pen veut modifier les alliances du FN avec d'autres partis. C'est ainsi qu'elle a sommé les deux députés européen du FN, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch, de quitter l'Alliance européenne des mouvements nationaux, qui regroupe des partis d'extrême droite anglais, bulgare et hongrois, comme le parti Jobbik qui s'est illustré entre 2008 et 2009 par 60 agressions racistes et huit assassinats contre des Roms et des Tsiganes. On ne sait pas s'ils obéiront à la présidente de leur parti qui, elle, s'est affiliée à une autre formation européenne regroupant entre autres le FPÖ autrichien, un parti bien rétrograde à la démagogie d'extrême droite, qui a fait plus de 22 % aux élections législatives de septembre 2013. Comme les partis auxquels s'était affilié Le Pen père, le FPÖ s'oppose à l'immigration extra-européenne, demande l'interdiction de celle en provenance de pays musulmans et dit que la protection sociale ne doit être accordée qu'aux seuls Autrichiens.

Entre ces extrêmes droites européennes, les Le Pen n'ont que l'embarras du choix, et bien malin celui qui pourrait voir, même à la loupe, la différence entre ces partis qui prospèrent sur les préjugés les plus crasses et les plus réactionnaires.

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