Dans les entreprises

PSA Vesoul

Dans cette usine de pièces détachées, CGT et FO appelaient au débrayage. Dès 7 h 30 la grève démarrait au Ferrage à une vingtaine. Rapidement, en faisant le tour des ateliers Ferrage, Peinture et Couture, les travailleurs se sont retrouvés à 150, entraînant des moniteurs et des ouvriers de la maintenance. Deux heures plus tard, les ateliers étaient quasiment vidés.

Sur l'équipe du matin, ce sont plus de 450 travailleurs qui ont débrayé. Du jamais vu à Vesoul depuis 1989. Au total, sur la journée, il y a eu 600 participants aux débrayages. Le matin, l'usine a été bloquée... par la direction qui a détourné les camions sur un parking à l'extérieur.

Le syndicat FO, qui appelait à la grève la veille, a décidé de ne pas appeler l'après-midi. Il a distribué un tract en fin de matinée disant qu'il n'appellerait plus à débrayer tant qu'il y aurait des négociations ; qu'il ne fallait pas perturber le secteur des pièces détachées qui rapporte le plus d'argent à PSA. De nombreux travailleurs en grève pensaient que c'était justement pour cela qu'il fallait arrêter le travail et qu'il n'y a rien à attendre des négociations en cours. De son côté, la CGT appelait à nouveau à débrayer mercredi 25 en fin de matinée.

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