Dans les entreprises

Bosch- Beauvais : C'est bon pour le moral

Quatre-vingt-six anciens salariés de Bosch, les « dé-boschés » comme ils se sont nommés, ont gagné leur procès en appel. L'entreprise est condamnée à verser à chacun six mois de salaire brut pour n'avoir pas respecté les règles (pourtant bien peu contraignantes) en les licenciant, lors de la fermeture de l'usine de Beauvais en 2010. La justice a estimé en effet que Bosch n'a pas mis tous les moyens nécessaires pour reclasser ses ex-salariés : seules dix-sept offres de reclassement avaient été proposées aux 240 salariés de Beauvais.

Les quatre-vingt-six « dé-boschés » ont refusé de se laisser licencier sans rien faire. Et même si Bosch peut encore user de recours juridiques, ils y ont gagné non seulement un peu d'argent, mais surtout la fierté d'avoir fait plier leur patron. Celui-ci n'en a d'ailleurs pas fini avec ses anciens salariés. Une deuxième procédure est en cours sur le « préjudice d'anxiété » lié à l'utilisation de l'amiante dans cette usine. Elle concerne cette fois plus de 300 anciens de Bosch Beauvais.

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