Nouvelle hausse du nombre de chômeurs : Il faut interdire les licenciements !27/03/20132013Journal/medias/journalnumero/images/2013/03/une2330.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nouvelle hausse du nombre de chômeurs : Il faut interdire les licenciements !

Mardi 26 mars, une fois de plus, les chiffres officiels du chômage ont montré une augmentation. Près de 3,2 millions de travailleurs n'ont eu aucun emploi en février. Toutes catégories confondues, on atteint presque les cinq millions de chômeurs.

Cela en s'en tenant aux chiffres fournis par l'administration, c'est-à-dire sans tenir compte de tous ceux qui ont été mis de côté, dans une de ces multiples catégories dont l'État a le secret et qui n'ont de commun que leur commune misère. Par exemple, 90 000 chômeurs passent tous les mois dans la catégorie « fin de droits » !

Cette hausse du nombre des chômeurs n'est pas due à une quelconque catastrophe climatique, à un tremblement de terre ou à une malédiction. Elle est la conséquence des licenciements et des suppressions de postes opérés par le patronat et, avant tout, par les grands groupes capitalistes.

Ce sont les suppressions de postes et les licenciements chez Renault, PSA, Mittal, Sanofi, groupes multimilliardaires, qui amorcent la machine à détruire des emplois. C'est à partir de ceux-là que les licenciements passent chez les sous-traitants, puis chez les artisans, du couvreur au marchand forain, qui vivent grâce à leur clientèle d'ouvriers, et se répandent dans toute la société.

Inversement, l'interdiction des licenciements, l'obligation faite aux grands groupes capitalistes de prendre sur leurs profits, voire sur leurs réserves, pour maintenir emplois et salaires, induirait le maintien des emplois partout ailleurs. Ne serait-ce que par la force que les travailleurs auraient acquise en contraignant leurs principaux ennemis à reculer.

On ne peut lutter contre le chômage sans lutter contre les licenciements. C'est pourquoi cette lutte doit être l'affaire de tous, ceux qui se sentent menacés comme ceux qui ne le sont pas encore, ceux qui ont le dos au mur comme ceux qui sont déjà dehors. Ce n'est pas seulement une question de solidarité, c'est pour la classe des travailleurs une question de survie.

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