Baisse des cotisations sociales : Une offensive contre les salaires07/11/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2310.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Baisse des cotisations sociales : Une offensive contre les salaires

Du Medef et autre CGPME aux Montebourg, Moscovici et Hollande, en passant par la CFDT, désormais le seul mot d'ordre est de baisser le coût du travail et d'alléger les charges qui pèseraient sur les entreprises, toujours sous le prétexte d'améliorer la compétitivité des entreprises françaises face à leurs concurrentes étrangères,

Ces expressions, qui suggèrent que ce sont les travailleurs qui seraient responsables des soi-disant difficultés que rencontreraient les entreprises françaises, sont complaisamment reprises à leur compte par la presse écrite, les journaux télévisés, et par la poignée de soi-disant experts économistes, toujours les mêmes, qu'ils interrogent.

Il s'agit d'une véritable campagne d'intoxication.

Car, en parlant de charges, tout cela vise les cotisations sociales. Elles sont la partie du salaire versée directement à la Sécurité sociale pour financer les retraites, l'assurance-maladie, les allocations familiales. Prélevées sur le salaire, ces cotisations sociales figurent d'ailleurs avec lui à ce titre sur la feuille de paye. Quand ces gens-là disent qu'ils veulent « baisser les charges », ce qu'ils veulent en fait est baisser les salaires. Et telle est bien la demande et le but du patronat

Comme il n'ose pas dire ouvertement qu'il veut baisser les salaires, celui-ci préfère parler hypocritement de « baisse du coût du travail ». Mais personne, parmi les travailleurs, ne peut s'y tromper.

Parler d'allégement de charges, c'est déjà se placer du côté du patronat dans la guerre qu'il mène pour réduire encore les ressources des travailleurs en prenant la crise pour prétexte. C'est ce que font aujourd'hui Hollande et son gouvernement, comme l'ont fait leurs prédécesseurs, de droite comme de gauche.

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