Une mise au point à propos de la fermeture des maternités en France31/10/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2309.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Une mise au point à propos de la fermeture des maternités en France

Dans le dernier numéro de Lutte Ouvrière, dans l'article consacré aux fermetures de maternités qui ont abouti à fermer les deux tiers de celles qui existaient dans le pays, nous écrivions que la directive gouvernementale fixant à 300 naissances par an le seuil minimal qui devait déclencher le processus de fermeture d'une maternité avait été édicté par Sarkozy. C'est une erreur, en réalité ce décret gouvernemental avait été signé par Martine Aubry en octobre 1998, alors qu'elle était ministre de l'Emploi et de la Solidarité, et par Bernard Kouchner, secrétaire d'État à la Santé du gouvernement de la gauche plurielle de Jospin, qui rassemblait le PS, le PC et les Verts.

Cette politique de destruction des services de maternité a d'ailleurs été commencée avant 1998 et s'est poursuivie sous la gauche comme sous la droite et, dans les faits, bien des maternités réalisant beaucoup plus de 300 accouchements par an ont été fermées jusqu'à aujourd'hui.

Ces fermetures des maternités font partie d'un plan national de fermetures massives d'une bonne partie des hôpitaux du pays. Les dernières fermetures sont celles de la maternité parisienne de l'hôpital Saint-Antoine et de la totalité de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris.

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