Les taxés ne sont pas les privilégiés31/10/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2309.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les taxés ne sont pas les privilégiés

L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 25 octobre, plusieurs mesures sur le financement de la Sécurité sociale, dont la création d'une nouvelle taxe de 0,3 %, pour la plus grande partie des retraités imposables, et ce dès le 1er avril 2013.

La mesure touchera 7,5 millions de retraités imposables, en fait ceux des pensionnés qui sont soumis à la CSG à un taux de 6,6 %, soit la moitié des 16 millions de retraités.

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a justifié cette mesure au nom de la « solidarité », en disant que cette taxe est destinée à financer la future réforme de la dépendance. « C'est la volonté du gouvernement que de pouvoir financer de manière solidaire la dépendance, c'est-à-dire sans demander aux gens de prendre une assurance privée. »

Les retraités concernés par cette mesure ne sont aucunement des privilégiés puisque même les retraites de 1 200 euros seront taxées, à hauteur de 3,50 euros. Autant dire que cette nouvelle taxe constituera une ponction, une de plus, car ces prétendues « petites sommes » se cumulent, payées par ceux qui ont travaillé toute leur vie durant et qui, pour leur immense majorité, ne roulent pas sur l'or.

Le gouvernement impose, au nom de la solidarité, qu'il invente et qui lui sert d'alibi, une taxe nouvelle et injuste sur une catégorie de travailleurs.

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