Hôpital de Morlaix : Il faut des postes supplémentaires31/10/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/11/une2309.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital de Morlaix : Il faut des postes supplémentaires

Mardi 23 octobre, les agents des services techniques de l'hôpital de Morlaix ont débrayé pendant une heure et se sont rassemblés dans la salle où devait avoir lieu le comité technique d'établissement (CTE).

Ils exigeaient que la direction revienne sur sa décision de mettre un agent assurant la maintenance de la chaufferie à disposition de la nouvelle blanchisserie inter-hospitalière. Lors d'une entrevue, celle-ci prétendait que, comparativement à d'autres hôpitaux, ses statistiques montraient un sur­effectif dans les services techniques. Comme elle ne voulait pas céder, à la demande des agents, les syndicats CGT, Sud et CFDT ont déposé un préavis.

Tous les agents ont débrayé pour se rendre en bleu de travail au CTE. Ils ont été rejoints par de nombreux salariés des services médicaux, qui tenaient, eux aussi, à venir au rassemblement en blouse blanche en dehors de leurs heures de service.

Car cela fait des mois que le mécontentement couve partout à l'hôpital. Pour ne pas embaucher, la direction ne sait que redéployer les agents d'un service à l'autre. Plutôt dépité de voir surgir plus d'une centaine de travailleurs de l'hôpital, le directeur a décidé le report au lendemain soir du CTE. Mais après quelques heures de réflexion, il s'est résigné à annoncer, en début d'après-midi, qu'il revenait sur sa décision concernant les services techniques.

Par contre, pour les services médicaux qui eux aussi ont des revendications concernant le nombre des personnels, il n'a rien cédé. Il s'est contenté de prendre acte des revendications en disant comprendre les « difficultés rencontrées » et en proposant d'en « discuter » encore une fois. Mais personne n'était disposé à en rester là. La proposition de se retrouver tous dans le hall d'accueil pour le Conseil de surveillance de l'hôpital prévu trois jours plus tard a fait l'unanimité.

Le matin le 26 octobre une cinquantaine de travailleurs ont donc décidé de pénétrer dans la salle du Conseil de surveillance afin d'y lire une motion expliquant les besoins en personnel.

Les administrateurs ont joué les indignés et quitté leur réunion, les petits gâteaux et le repas qui les attendaient, sans même entendre la lecture de la motion. La député maire UMP de Morlaix, et quelques médecins libéraux donnaient le ton. Leur mépris et leur désinvolture a beaucoup choqué. Il a été décidé d'une heure de débrayage reconductible pour le 5 novembre afin de poursuivre la mobilisation.

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