Chômage : Les sparadraps du gouvernement01/08/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/08/une-2296.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C164%2C226_crop_detail.png

Leur société

Chômage : Les sparadraps du gouvernement

Pour le quatorzième mois consécutif, le chômage a augmenté en juin. Selon les chiffres du ministère du Travail et de Pôle emploi, le nombre de chômeurs de catégorie A (ceux n'ayant exercé aucune activité) a progressé de 7,8 % en un an. Il approche maintenant les trois millions et même, si l'on prend en compte ceux ayant exercé une activité à temps partiel, il atteint officiellement 4 670 900. Si la spirale continue à se dérouler dans le même sens, le chômage risque de toucher 10 % des travailleurs à la fin de l'année, a estimé le ministre du Travail, Michel Sapin.

Face à cette hausse du chômage inquiétante, « la mobilisation du gouvernement est entière », a-t-il déclaré. Mais de quelle mobilisation veut-il parler ? Le gouvernement envisage-t-il de mettre un frein à l'avalanche de plans sociaux présentés par des entreprises qui font état de difficultés -- réelles, passagères ou supposées, il est difficile de le savoir tant est grande l'opacité qui entoure la comptabilité des grands groupes ?

Pas du tout. La mobilisation du gouvernement consiste en quelques phrases de compassion envers les milliers de travailleurs jetés à la rue, de l'argent public versé aux grands groupes industriels qui, tels PSA ou Sanofi, pleurent misère, et en la création de 100 000 emplois dits d'avenir, donc toujours avec l'argent public, avant la fin de l'année.

Les choses sont claires pour les travailleurs : s'ils ne veulent pas perdre leur seule source de revenus qu'est leur salaire, ils n'ont rien à attendre de ce gouvernement.

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