Dans les entreprises

SNCF - Ateliers de Rennes : Non aux suppressions d'emplois !

Jeudi 9 février, les travailleurs des ateliers SNCF de Rennes ont fait grève face à la menace qui pèse sur les emplois. La direction de la SNCF envisage de diminuer les effectifs pratiquement de moitié, avec l'abandon de l'activité de rénovation des rames voyageurs.

Les cheminots des ateliers se sont donc retrouvés en nombre en gare de Rennes, tous statuts et employeurs confondus, pour s'adresser aux usagers, aux cheminots de la gare et aux employés des boutiques. Ils ont eu de nombreuses manifestations de soutien, car tous, quel que soit leur emploi, sont sous la menace d'une diminution des effectifs.

Il faut croire que la banderole déployée par ceux des ateliers sur le parvis nord de la gare, « Ici la SNCF supprime 300 emplois », a donné de l'urticaire aux dirigeants de la SNCF. Ils ont utilisé la presse pour vanter leur projet et prétendre qu'il allait permettre la création de nouveaux emplois sur « le marché porteur des réparations de pièces de matériel ». Tellement « porteur » que, pour y faire face, ils commencent d'abord par... supprimer du personnel.

Il y a quelques années, les travailleurs étaient près de 800 aux ateliers. Actuellement ils sont moins de 500 et les dizaines de cheminots qui partent à la retraite chaque année ne sont pas remplacés. Alors comment croire une direction qui affirme aujourd'hui que le nouvel atelier serait « dimensionné pour 600 salariés » ? Et que deviendront les intérimaires qui sont actuellement une quarantaine ? Que deviendront les salariés sous-traitants qui travaillent dans l'atelier ? Là-dessus la SNCF ne dit rien et il n'y a aucune raison que les cheminots lui fassent confiance.

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