Hôpital Saint-Antoine Paris : Les mauvais coups ne passent pas20/01/20122012Journal/medias/journalnumero/images/2012/01/une2268.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital Saint-Antoine Paris : Les mauvais coups ne passent pas

Depuis quelques semaines, un petit vent de protestation souffle dans plusieurs services de l'hôpital Saint-Antoine. Il faut dire que partout, il manque du personnel.

Au mois de novembre, une grève a démarré dans le service d'Hématologie pour l'embauche définitive d'un coursier et de trois aides-soignantes en CDD depuis plusieurs mois. Lors de cette grève, les collègues de ce service se sont adressés à l'ensemble de l'hôpital et ont organisé des rassemblements. La grève a permis de gagner la mise en stage des aides-soignantes.

Cette grève a trouvé un écho favorable, tant les difficultés sont les mêmes pour tous, et elle a donné des idées à d'autres. C'est ainsi que mi-décembre aux Urgences, l'équipe de nuit s'est mise en grève à son tour pour l'embauche de trois aides-soignantes et de trois infirmières supplémentaires. Le mercredi 11 janvier, elle obtenait la création de deux postes d'aides-soignantes et d'un poste d'infirmière.

Toujours dans la foulée de cette agitation, les collègues de la sécurité incendie, venus aux rassemblements organisés par l'Hématologie, se sont mis en grève le 5 janvier. Après cinq jours, ils ont obtenu un poste supplémentaire, que les deux postes vacants soient toujours maintenus et que leur roulement de travail fixe soit respecté. Enfin, le service de Pneumologie, qui doit être transféré à l'hôpital Tenon avec des suppressions de postes à la clé, est en grève pour son maintien à Saint-Antoine.

La politique d'économies appliquée par l'Assistance publique ne passe pas si facilement. Pour la mettre vraiment en échec, il faudra que le mécontentement diffus converge dans un même mouvement rassemblant tous les secteurs de l'hôpital.

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