Leur société

Hausse des prix : Racket traditionnel du début de l'été

La hausse des prix du 1er juillet a bien eu lieu, comme chaque année ! Mais ce n'est plus une hausse exceptionnelle, puisque les prix augmentent de façon continue depuis des années désormais. La hausse de juillet aggrave donc la situation.

Le 1er juillet, alors que vont avoir lieu les départs en vacances, la SNCF a augmenté le prix des trains intercités et des TER de 2,85 % en moyenne. Le prix du timbre-poste passe de 0,58 à 0,60 euro, soit 3,4 % d'augmentation.

L'augmentation moyenne des abonnements mensuels de la RATP est de 2,7 %. Le ticket de métro à l'unité reste à 1,70 euro si on l'achète au guichet, mais passe en revanche de 1,80 à 1,90 euro si on l'achète dans un bus. Quant au carnet de dix tickets, il coûte désormais 12,50 au lieu de 12 euros.

L'électricité, pour les particuliers, augmente de 2,9 %. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) prévoit d'ores et déjà une hausse des tarifs en conséquence de cette concurrence, pour le 1er janvier 2012, d'au moins 5 % !

D'autres augmentations sont annoncées pour les mois à venir : celle des taux des crédits immobiliers par exemple, en lien avec une hausse prévue des taux de la Banque centrale européenne.

Tout augmente donc... sauf les salaires. Le smic n'a même pas été revalorisé au 1er juillet, sous prétexte que l'inflation n'atteignait pas les 2 % nécessaires à une augmentation automatique.

Quant aux allocations chômage, elles ne sont revalorisées que de 1,5 %, un pourcentage inférieur à toutes les hausses qui ont eu lieu.

Les hausses se cumulent, si bien qu'en euros réels, et malgré cette revalorisation, les chômeurs vont encore perdre du pouvoir d'achat.

La date du 1er juillet est en quelque sorte devenue une date inscrite dans le calendrier, comme les fêtes et les saisons, pour accroître un peu plus le racket de la population.

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