Leur société

Angoulême : fermeture d'un collège et combines : non !

Le 15 mai, après la destruction partielle des locaux par un incendie, les 300 élèves du collège Anatole-France, au centre d'Angoulême, avaient été relogés dans un collège périphérique, à titre provisoire avait-il été allégué.

En fait, inspecteur d'académie et rectrice ont sauté sur l'occasion et décidé de fermer l'établissement à la rentrée prochaine et de le fusionner avec le collège où ont été installés les élèves.

Le prétexte, fallacieux, est celui d'une « surcapacité » d'accueil en Charente. La vraie raison, c'est une logique comptable qui permettra dans un avenir proche de supprimer des postes d'agents, d'enseignants, voire de direction.

Cette décision, pressentie par les parents et les enseignants, a provoqué la colère et s'est traduite par une manifestation déterminée de plus de 200 personnes, dont beaucoup de collégiens très motivés, qui a parcouru les rues du centre-ville samedi 23 juin après-midi.

La colère est avivée par le fait que des élus socialistes, qui dirigent le Conseil général, disposaient déjà des locaux du collège.

Aujourd'hui, l'État et le Conseil général se renvoient la balle de la responsabilité de la fermeture de cet établissement qu'en réalité, au fond, ils veulent tous les deux pour faire des économies sur le dos des élèves et des personnels ou dans la gestion des locaux.

Le rassemblement ce lundi 27 juin d'une centaine de parents, d'enseignants, d'élèves devant l'inspection d'académie montre que ceux-ci n'ont pas l'intention de baisser les bras ni devant les mauvais coups des uns, ni devant les combines des autres.

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