Enseignement : La suppression de 1 500 classes confirmée27/04/20112011Journal/medias/journalnumero/images/2011/04/une-2230.gif.445x577_q85_box-0%2C14%2C164%2C226_crop_detail.png

Leur société

Enseignement : La suppression de 1 500 classes confirmée

Le ministre Luc Chatel a annoncé le 26 avril qu'environ 1 500 classes seraient fermées dans le primaire à la prochaine rentrée. Il confirme ainsi l'évaluation donnée par le Snuipp, principal syndicat du primaire, qui relève qu'il s'agit d'une rupture sans précédent. Ces fermetures s'accompagnent de la suppression de 9 000 postes d'enseignants. Cela, alors qu'une récente enquête de l'OCDE a estimé que la France était sous-dotée de 15 % par rapport aux autres pays européens.

Le ministre se veut rassurant en affirmant qu'il ne devrait pas y avoir, en moyenne, plus de 25 enfants par classe en maternelle et 22 dans le primaire. Mais il est bien difficile de le croire lorsqu'on sait que, parallèlement aux fermetures de classe annoncées, 5 000 élèves supplémentaires sont attendus à la rentrée.

Les suppressions de postes auront un effet dévastateur pour l'école, plus particulièrement pour les élèves en difficulté. Ainsi, 400 postes de Rased (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) devraient disparaître à la rentrée. S'y ajouteront 200 postes de formateurs et de conseillers pédagogiques. Ces suppressions devraient également toucher 800 postes d'intervenants en langues. Enfin, 5 600 postes d'enseignants affectés à des missions de soutien ou à des remplacements devraient aussi disparaître.

Cette dégradation ne fera qu'aggraver les problèmes déjà soulevés par les précédentes suppressions de postes dans l'Éducation nationale et contre lesquelles s'élèvent les manifestations d'enseignants et de parents.

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