Woerth-Bettencourt, acte IV : Entrent les chaussettes à clous15/09/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/09/une2198.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Woerth-Bettencourt, acte IV : Entrent les chaussettes à clous

La distribution du vaudeville des Folies Bettencourt n'aurait pas été complète sans l'apparition du gendarme. C'est désormais chose faite, le journal Le Monde ayant montré que les services secrets ont espionné un de ses journalistes et découvert qu'il tenait ses informations d'un membre du cabinet d'Alliot-Marie, ministre de la Justice. Le fonctionnaire jugé trop communicatif a depuis été chargé, « à sa demande », d'une mission d'étude sur l'installation d'un tribunal à Cayenne.

Reste à savoir qui a commandité l'enquête et mobilisé rien moins que les services secrets, préposés en principe à la sécurité du pays, pour surveiller un journaliste. La hiérarchie policière joue depuis dimanche 12 septembre une belle partie de patate chaude, chacun espérant ne pas être celui qui sera contraint de dire que l'ordre venait de haut et, selon Le Monde, de l'Élysée.

Tout cela montre à quel point l'affaire concerne de près Sarkozy lui-même, intéressé au premier chef par le financement de son parti politique et la protection de celui qui en connaît tous les secrets, Woerth.

Partager