Hausses des prix : Le racket continue15/09/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/09/une2198.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Hausses des prix : Le racket continue

Le mensuel de l'Institut national de la consommation, 60 millions de consommateurs, vient de publier une enquête chiffrant précisément la baisse du pouvoir d'achat entre juin 2009 et juin 2010.

Selon cet organisme, le pouvoir d'achat aurait reculé de 0,4 % en un an. Ce chiffre est une moyenne qui ne rend pas compte de hausses de prix importantes. Car sur une année, les carburants ont augmenté de 12 %, le fioul domestique de 24 % et les fruits de 14 %. Il y a aussi eu l'augmentation de tarifs réglementés par l'État, comme celui du gaz, près de 15 %, et de l'électricité, 3 %. Enfin, il y a de fortes possibilités pour que ça ne s'arrête pas là. En juillet dernier, les cours du blé en Bourse ont flambé. Il y a deux ans, en 2008, une flambée similaire avait entraîné une forte augmentation du prix du pain, des pâtes, de celui des aliments pour le bétail et donc en conséquence de celui de la viande.

Pas étonnant, dans ces conditions qu'un autre chiffre, celui des personnes surendettées, ait aussi augmenté de 4,5 %.

Face à la hausse des prix, chaque capitaliste répercute la hausse qu'il subit en augmentant le prix de ses propres produits. Et ce sont les travailleurs, en bout de chaîne commerciale, qui payent toutes ces hausses, d'autant que salaires et pensions ne suivent pas, loin de là.

L'économie de marché, c'est l'économie dans les mains des capitalistes. Les travailleurs non seulement ne doivent pas accepter d'en être les victimes et doivent exiger des salaires corrects, mais aussi de mettre le nez dans la gestion et l'organisation de l'économie, en contrôlant les comptes des entreprises. On verrait alors combien s'engraissent sur ces hausses de prix.

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