Thomson Technicolor - Rennes : Face au plan de suppressions d'emplois le compte n'y est pas14/07/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/07/une2189.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Thomson Technicolor - Rennes : Face au plan de suppressions d'emplois le compte n'y est pas

La grève contre le plan de suppression d'emplois chez Thomson Technicolor a commencé le 21 juin et a continué depuis avec détermination.

La direction du groupe a été contrainte de revoir à la hausse les conditions du plan de licenciements qu'elle veut mettre en ouvre dans les trois centres (Rennes, Brest et Conflans) de sa filiale Thomson Grass Valley. En particulier, elle a dû ajouter à la prime de licenciement prévue par la convention collective une somme garantissant un plancher allant de 20 000 euros, pour ceux d'entre nous ayant moins de cinq ans d'ancienneté, à 45 000 euros pour ceux ayant plus de vingt ans d'ancienneté.

C'est bien sûr une satisfaction d'avoir, par notre combat, fait reculer la direction de ce grand groupe. Mais aujourd'hui le compte n'y est pas. D'une part la direction ne s'engage pas réellement à proposer des postes de reclassement dans les autres filiales du groupe (alors qu'il existe à Rennes, dans les mêmes bâtiments, une autre filiale regroupant 450 personnes et pour laquelle la direction affirme avoir des projets de développement). Et d'autre part les primes de licenciement proposées sont trop faibles au regard du risque que la direction nous fait prendre en nous rejetant sur le marché du travail.

La direction croit peut-être en avoir fini avec nous, puisqu'elle veut clore la procédure de consultation des représentants du personnel le 13 juillet et que les vacances d'été, qui s'étalent tout au long de juillet et août, vont maintenant nous disperser.

Mais en septembre nous serons à nouveau tous là. La direction a l'intention de nous faire travailler jusqu'en novembre, où elle a prévu l'envoi des premières lettres de licenciement. Beaucoup sont donc décidés, après la trêve estivale, à redémarrer le mouvement. Cela est encore renforcé par le soutien, y compris financier, que la grève rencontre.

Après trois semaines de grève, à la veille des départs en congés, la détermination est toujours là et cela permet d'augurer une rentrée bien combative.

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