L'interview de Sarkozy : Un plaidoyer pour une politique de classe (Communiqué de Lutte Ouvrière)14/07/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/07/une2189.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

L'interview de Sarkozy : Un plaidoyer pour une politique de classe (Communiqué de Lutte Ouvrière)

Le petit numéro de vertu outragée, victime de la calomnie, exécuté par Sarkozy aura peut-être soulagé, sinon convaincu ceux qui, ministres, députés ou notables, ont lié leur carrière politique à la sienne. Mais que Woerth soit « un homme honnête », comme le jurait Sarkozy, ou qu'il ait touché une de ces enveloppes que la milliardaire avait l'habitude de distribuer aux hommes politiques qui pouvaient lui être utiles, l'affaire Bettencourt a de toute façon mis en lumière les liens étroits, fusionnels, entre le monde des riches et ceux qui nous gouvernent.

Peu importe pour les exploités que ces ministres, que ce président de la République soient honnêtes ou pas en menant leur politique, car c'est une politique entièrement en faveur des riches. Le plaidoyer de Sarkozy pour la politique de son gouvernement, notamment l'attaque contre les retraites, était l'expression d'une politique de classe. Une politique qui a pour objectif de vider les poches des salariés, des retraités, de piller les classes populaires, afin de récupérer sur leur dos les centaines de milliards pris dans les caisses de l'État pour les mettre à la disposition du grand patronat et des banquiers. Des millions de salariés condamnés à se crever au travail deux ans de plus et à crever de pauvreté une fois à la retraite avec une pension réduite, pour que les grandes entreprises continuent de faire du profit malgré la crise, pour que les actionnaires à la Mme Bettencourt continuent de s'enrichir et pour que les banquiers puissent continuer à spéculer. Jusqu'à ce qu'ils provoquent cette explosion sociale qu'ils auront tout fait pour mériter.

Pour Lutte Ouvrière Nathalie ARTHAUD Le 12 juillet 2010 à 22 h

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