Fret SNCF : Stop à la fermeture des triages et à la suppression de milliers de postes de travail !01/07/20102010Journal/medias/journalnumero/images/2010/07/une2187.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fret SNCF : Stop à la fermeture des triages et à la suppression de milliers de postes de travail !

Sous prétexte de réorganiser son trafic de marchandises, la SNCF se débarrasse progressivement, depuis des années, de pans entiers de cette activité.

Quelque 60 % du transport de marchandises par « wagons isolés » seraient abandonnés dans les années à venir, avec pour conséquences des dizaines de milliers de poids- lourds supplémentaires sur les routes ainsi que la fermeture de la plupart des triages du pays, soit la suppression de plusieurs milliers de postes de travail. Qu'il s'agisse du triage de Sibelin, près de Lyon, de celui de Sotteville-les-Rouen, de Villeneuve-Saint-Georges ou du Bourget en région parisienne, ce sont partout des travailleurs qui ne savent pas quel avenir leur réserve la direction SNCF.

Que vont devenir les cheminots qui travaillent sur ces triages, dans des conditions souvent difficiles, en 3x8, dehors par tous les temps, dont certains sont des travailleurs immigrés embauchés sous contrat privé et non SNCF ? La direction du Fret SNCF estime qu'entre 4 000 et 6 000 emplois sur un total de 14 000 devraient disparaître avec sa réforme du Fret, qui s'accompagne d'une large ouverture du transport de marchandises aux entreprises privées. Pourtant, il n'y a aucune raison pour que les travailleurs fassent les frais de cette politique.

Certes, il faut arrêter la direction SNCF dans sa volonté de se débarrasser largement du transport de marchandises et plus généralement l'arrêter dans sa politique de recherche du profit dans l'ensemble de ses activités. Le transport des voyageurs comme celui des marchandises sont des activités qui intéressent toute la collectivité et qui devraient être organisées en fonction de leur rentabilité sociale et non pas seulement et uniquement en fonction des perspectives de profit, de rentabilité, qu'elles font miroiter.

Partager