Nos camarades30/04/20092009Journal/medias/journalnumero/images/2009/05/une2126.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Nos camarades

Louis Orhan

Louis avait tout juste 60 ans. Il devait profiter d'une retraite heureuse après avoir travaillé trente ans dans une compagnie d'assurances qui, après bien des rachats et des fusions, fait partie aujourd'hui des AGF. Mais c'est encore avant que Louis était devenu communiste et avait décidé de faire partie de Lutte Ouvrière. C'est chez Vallourec qu'il avait rencontré des camarades en 1973.

Militant politique, militant syndical, Louis était connu dans son entreprise pour avoir été l'un des fondateurs du SDEM (Syndicat démocratique des employés mécontents) créé il y a une vingtaine d'années par des militants écartés de la CFDT et de la CGT.

Jusqu'à la fin, il a combattu pour les droits de ses camarades et pour ses idées, dans son entreprise d'abord, où Louis avait l'estime et l'affection de ses collègues de travail, nombreux à s'être déplacés à son enterrement. Et comme l'a fait remarqué un camarade dans son témoignage : « Louis, tu étais celui qui à 60 ans conservait intacte, comme à ses 20 ans, cette capacité à s'indigner devant les injustices, à vouloir les combattre... »

Mais c'est aussi comme parent d'élève, comme voisin, comme ami, comme parent, toujours attentif aux autres, que Louis était apprécié.

Tous tes camarades de Lutte Ouvrière ne t'oublieront pas et, au-delà de la peine de voir disparaître l'un des nôtres, toutes nos pensées sont tournées vers sa compagne Diana et son fils Yann.

Jean-Marc Barreau

Notre camarade est décédé d'un cancer samedi 18 avril, à l'âge de 57 ans.

Il avait rencontré des camarades de Lutte Ouvrière au milieu des années 1970. Il travaillait dans l'industrie pharmaceutique, dans l'usine Spécia de Saint-Fons, puis Saint-Genis-Laval, dans la banlieue lyonnaise. Il a connu avec ses camarades de travail les changements de propriétaire successifs jusqu'au groupe actuel Famar, et partagé avec eux les nombreuses luttes menées pour défendre les acquis, faire augmenter les salaires ou embaucher les intérimaires. Il s'est d'ailleurs tenu au courant jusqu'au bout de la dernière en date, au mois de mars dernier.

Dans cette entreprise, qui a toujours conservé une forte combativité ouvrière, il animait le syndicat CGT, où il avait aussi acquis des responsabilités dans la chimie. Mais il défendait aussi dans son entreprise les idées communistes révolutionnaires qu'il aimait faire partager à ses proches et à ses collègues de travail, ainsi que plus largement dans les nombreuses campagnes électorales où il nous a représentés.

Pour sa gentillesse, pour son humour, et pour l'attention qu'il prêtait à tous, mais aussi par son investissement dans différents domaines culturels et sportifs, il était très apprécié par ceux qu'il côtoyait. Nous partageons le chagrin de sa famille, de ses enfants et petits-enfants.

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