Dans les entreprises

Renault-Sandouville - Le Havre : Les travailleurs réagissent contre les pertes de salaire

L'annonce par la direction de Renault-Sandouville qu'il y aurait quinze jours de chômage en octobre pour les salariés des secteurs Laguna et Espace, et peut-être quinze autres jours de chômage en novembre pour les travailleurs du secteur Laguna, a soulevé une réaction de colère.

En réalité la direction voudrait ne faire travailler les salariés qu'une semaine sur deux jusqu'à la fin de l'année. Et la direction annonce qu'elle imposera des jours de chômage tant qu'elle n'aura pas trouvé 1 000 volontaires pour quitter l'entreprise.

Alors mardi 23 septembre en fin de matinée cela a été le coup de colère. La grève de 40 salariés de la tôlerie s'est étendue au fur et à mesure que les grévistes défilaient dans les autres ateliers. Mercredi 24 septembre au matin le mouvement continuait.

Les travailleurs de l'usine de Sandouville refusent le chantage et les pertes financières, évaluées à 350 euros par mois par les syndicats, que la direction veut imposer. Ils ont raison. Et la lutte qu'ils ont entamée concerne tous les travailleurs de Renault, bien sûr, et aussi ceux de l'automobile tout comme l'ensemble du monde du travail.

Partager