Leur société

Journée du 7 octobre : C'est unis dans la lutte que les travailleurs sont forts

Depuis l'annonce par la CGT d'une journée de mobilisation nationale de l'ensemble des travailleurs du pays le 7 octobre prochain, pour protester contre la politique patronale et gouvernementale, les réactions des dirigeants des confédérations syndicales ont été diverses, mais en règle générale absolument pas à la hauteur de la situation et des attentes du monde du travail.

Cette journée se place pourtant dans le cadre d'une journée internationale de mobilisation des syndicats pour " le travail décent ". Mais très vite les dirigeants de FO ont tenu à faire savoir qu'ils refusaient de s'associer à cette initiative, sous le prétexte quelque peu spécieux du manque de clarté des objectifs. Comme si le pouvoir d'achat, l'emploi, les remises en cause des droits de tous les salariés ne méritaient pas une riposte unie de tous les travailleurs, des grandes comme des petites entreprises, du privé comme du public, pour une fois unis.

L'appel de la quasi-totalité des autres syndicats à cette journée n'a malheureusement pas levé les ambiguïtés, tant certains ont tenu à montrer les réticences qu'ils avaient à s'engager vraiment. Ainsi l'UNSA a tenu à demander qu'il n'y ait pas de grève, alors qu'une manifestation, qui pourrait être nationale, est prévue ce jour-là à Paris. Les arrière-pensées sur les élections prud'homales de décembre ont l'air de plus préoccuper certains que les intérêts de millions de salariés, tant leurs intérêts d'appareil passent avant le reste.

Pourtant, se rassembler dans une grève et une manifestation, le même jour, toutes corporations et catégories confondues, pour affirmer la volonté de tous les travailleurs d'en finir avec les bas salaires, la précarité et les licenciements, serait incontestablement le moyen de montrer la force de la classe ouvrière, de redonner confiance à tous et de mettre enfin un terme aux reculades incessantes, en préparant une vraie riposte.

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