Face à toutes les hausses des prix, il faut augmenter les salaires !09/11/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/11/une2049.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Face à toutes les hausses des prix, il faut augmenter les salaires !

Tous les prix ne cessent d'augmenter, à commencer par ceux des produits de première nécessité : le logement, l'alimentation et les dépenses de santé. Face à toutes ces hausses, le quasi-blocage des salaires fait que la fin du mois commence souvent bien avant le 20 dans les familles ouvrières dans lesquelles rentre un salaire, et c'est bien pire pour les chômeurs.

La hausse du pétrole a fait grimper les prix des carburants, que ce soit lorsque l'on utilise sa voiture ou pour se chauffer. Mais elle entraîne aussi des hausses dans les produits industriels et alimentaires. Et quelles mesures prend ce gouvernement, qui promettait pourtant une amélioration du niveau de vie quand il s'agissait d'obtenir les voix des électeurs ?

Pour augmenter le niveau de vie des plus riches, ça n'a pas traîné. Dans les mois qui ont suivi les élections, les députés ont voté le bouclier fiscal qui baisse leurs impôts, et toute une série de dégrèvements sur les cotisations sociales en faveur des patrons. Mais pour les classes populaires, il n'y a que de vagues promesses que « demain, on rasera gratis », quand ce ne sont pas des conseils pour consommer moins !

Lundi 5 novembre, Sarkozy et sa ministre de l'Économie, Christine Lagarde, ont rencontré des industriels et des patrons de la grande distribution, pour les inciter à une « modération tarifaire » pour les produits de première nécessité. À l'issue de cette réunion, Christine Lagarde a dit « espérer une diminution des prix au début de l'année 2008 ». Sur quoi se base-t-elle pour affirmer cela ? Sur rien, seulement sur le bon vouloir des industriels, les mêmes qui, justement, trouvent toutes les justifications possibles pour augmenter le prix de leurs produits. Et en attendant cette hypothétique baisse des prix, il a été décidé de la création d'un « Observatoire des prix et des coûts ».

Les travailleurs sont donc prévenus : face aux gros industriels ou aux patrons de la grande distribution, le gouvernement se contentera « d'inciter » et « d'observer ». Il n'y a rien à en attendre de plus, et ils savent bien, de toute façon, que ce n'est pas parce quelques produits baisseraient que leur niveau de vie augmenterait.

Si les travailleurs n'ont aucun moyen d'agir sur les prix, ils ont les moyens d'agir sur les salaires, et d'imposer à tous ces profiteurs, qui s'enrichissent de leur travail et qui les poussent toujours plus vers la pauvreté, d'augmenter les salaires afin que les richesses produites profitent à ceux qui les ont fabriquées.

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