La Redoute - Wattrelos (Nord) : Échec au licenciement d'un délégué.25/10/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/10/une2047.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Redoute - Wattrelos (Nord) : Échec au licenciement d'un délégué.

Durant plus de quatre semaines, notre collègue David, délégué CGT aux Ramassages, un des secteurs les plus pénibles de l'entreprise, a été mis à pied par la direction de la Redoute, sous un prétexte plus que léger : il était accusé, ce qu'il niait, d'avoir écrit des propos désobligeants sur une cadre. Cette cadre, elle, avait traité des salariés de " crasseux " et de SDF. Du coup, un carton de " SDF " rempli d'inscriptions peu flatteuses sur la cadre en question, avec des écritures très diverses, avait fait son apparition dans le service.

C'est pourtant David qui a été sanctionné d'une mise à pied conservatoire, dans l'attente d'un entretien pouvant se conclure par son licenciement. Sans être prévenu et se présentant comme d'habitude, une cadre du secteur lui a dit qu'il ne pouvait plus entrer dans l'entreprise, comme s'il était quasiment un homme dangereux.

Mais voilà, cette nouvelle a provoqué dès le jour même un débrayage de plus de 100 personnes, en solidarité avec ce travailleur très apprécié pour sa gentillesse et sa combativité. La direction faisant la sourde oreille, nous étions plus de 200 le jour de l'entretien. Et comme la direction, quinze jours plus tard, faisait encore le mort, nous sommes retournés lui demander des comptes encore plus nombreux avec d'autres secteurs de l'entreprise, le jeudi 11 octobre.

L'inspecteur du travail, qui a vu que tous les syndicats, sauf la CGC, soutenaient David et que nous étions nombreux à débrayer en solidarité avec notre camarade injustement attaqué, a refusé le licenciement et sommé la direction de la Redoute d'organiser sa réintégration, ainsi que de lui payer ses jours de mise à pied.

Comme quoi la solidarité, c'est un moyen efficace de réparer les injustices.

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