La grève du 18 octobre à la RATP : Un succès remarquable.25/10/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/10/une2047.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La grève du 18 octobre à la RATP : Un succès remarquable.

Le 18 octobre, à la RATP, la grève a été un franc succès : 60 % de grévistes à la maintenance, 70 % parmi les travailleurs du métro, 80 % parmi ceux des bus et du RER, soit au total environ 30 000 grévistes.

Dans le métro, des assemblées de grévistes se sont tenues qui, malgré les réticences syndicales, ont voté pour la continuation de la grève le vendredi 19, avec appel à de nouvelles assemblées. Dans la plupart des cas, il s'agissait d'un rendez-vous pour savoir ce qui allait être fait dans les autres secteurs et à la SNCF. Au terminus de la Porte-de-Saint-Cloud par exemple, les grévistes se sont retrouvés à environ 300, venus de différents secteurs : Porte-de-Saint-Cloud bien sûr mais aussi Pont-de-Sèvres, Auteuil, Balard, ainsi que des dépôts de bus de Croix-Nivert et Point-du-Jour (15e arrondissement de Paris).

La grève a aussi été très suivie dans tous les dépôts de bus (y compris par la maîtrise) et les piquets de grève au matin du 18 étaient très nombreux. Au dépôt des Lilas par exemple, la mobilisation et la colère étaient au plus fort et à celui de Nanterre, avec 98 % de grévistes et 250 conducteurs au piquet de grève, c'était du jamais vu ! Le lendemain, des équipes de grévistes sont allées vers les autres dépôts pour faire connaître leur décision de poursuivre la grève. Et si celle-ci a finalement été suspendue le samedi 20, les travailleurs ont tenu à exprimer qu'il s'agissait maintenant d'organiser et de préparer la prochaine grève. Autre exemple encore, le dépôt de Montrouge où la grève a été très suivie : 97 % chez les conducteurs de bus et les ouvriers de la maintenance.

Ainsi, la grève du 18 et même les journées qui l'ont suivie ont fait la démonstration qu'à la RATP, comme à la SNCF, les travailleurs sont mobilisés et ont répondu massivement à l'appel des syndicats. Aujourd'hui, tous sont conscients de l'importance de l'enjeu autant que de l'importance de la lutte qu'il faudra mener pour faire reculer gouvernement et directions.

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