Bananeraies : Des conditions de travail aggravées14/09/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/09/une2041.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Bananeraies : Des conditions de travail aggravées

Depuis le 20 août, sur les exploitations bananières de la Martinique, moins de la moitié des ouvriers ont été réembauchés. Ils s'occupent de la remise en état des plantations et ont dans la plupart des cas du travail jusqu'au 15 septembre.

Les patrons en ont profité pour imposer des horaires de 6 heures à 14 h 30 dans les champs et pour leur faire réaliser en une semaine des travaux qui en nécessitent normalement trois. Pour obtenir ce résultat, les contremaîtres ont déployé beaucoup de zèle et de pression. Beaucoup de femmes ont été écartées de l'embauche car ces travaux sont particulièrement pénibles. Cependant, sur certaines exploitations, les ouvriers agricoles ont su reprendre le travail en imposant des conditions de travail habituelles pour la totalité des salariés.

Les ouvriers non réembauchés ont été mis en congés payés. Les planteurs utilisent même les congés de 2008 pour mettre le maximum de salariés au chômage.

Pour les travailleurs, la calamité n'est pas uniquement due au cyclone mais aussi à la rapacité patronale.

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