Nos lecteurs écrivent : Début de mobilisation chez les infirmiers.13/04/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/04/une2019.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Nos lecteurs écrivent : Début de mobilisation chez les infirmiers.

Mardi 3 avril, 2 000 infirmiers et étudiants infirmiers ont manifesté à Paris devant le ministère de la Santé, à l'appel de la Coordination nationale infirmière (CNI), de la CGT Santé et de Sud santé sociaux. Les revendications portaient sur la reconnaissance à bac + 3 du diplôme et son intégration au système licence-master-doctorat (LMD), de meilleures conditions de travail dans les services et une augmentation conséquente des salaires.

En novembre dernier, 9 000 étudiants infirmiers s'étaient déjà mobilisés à l'appel de la Fnesi (Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers) pour demander une revalorisation des bourses et la suppression de la franchise d'absence et revendiquer la reconnaissance à bac + 3 du diplôme infirmier (38 mois d'études, actuellement reconnu à bac + 2). Cette reconnaissance n'est pas qu'une revendication étudiante, elle implique également le passage en catégorie A des infirmiers diplômés, et donc une revalorisation importante des salaires. Un infirmier nouvellement diplômé touche actuellement 1,1 fois le smic, contre 1,5 fois il y a quinze ans. Cela représente une perte sèche de 500 euros.

Une assemblée générale a été fixée au 12 avril, afin de décider des suites du mouvement. Une prochaine date de mobilisation avec préavis de grève sera probablement fixée quelques jours avant ou après le deuxième tour des élections.

Un étudiant infirmier, militant LCR, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

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