Leur société

La campagne d'Arlette Laguiller à Caen le 28 mars, à Strasbourg le 30 mars

À Caen le 28 mars

Dans la salle où près de 500 personnes étaient venues écouter Arlette Laguiller le 28 mars, avait eu lieu moins de deux mois auparavant le procès intenté devant les Prud'hommes par 597 ex-salariés de Moulinex. Introduisant le meeting notre porte-parole local a rappelé comment, de repreneur en repreneur, les capitalistes qui possédaient l'entreprise dans les années 1980 l'ont bazardée à des spéculateurs financiers.

Au cours du débat, plusieurs intervenants ont témoigné des difficultés des handicapés, de l'insuffisance de leurs revenus et du faible remboursement de leurs appareillages. Puis, à une jeune femme qui estimait qu'envoyer l'armée à l'étranger était " utile dans bien des cas ", Arlette a rappelé que ces opérations ne servent en fait qu'à défendre les intérêts des groupes capitalistes français. Les milliards engloutis pourraient servir à bien d'autres choses, comme, par exemple, maintenir les hôpitaux publics, les maternités de proximité... ou répondre aux problèmes des handicapés !

À Strasbourg le 30 mars

Quelques jours après les déclarations de Ségolène Royal sur le drapeau tricolore, notre camarade Arlette Laguiller tenait meeting à Strasbourg et a dénoncé devant plus de 300 personnes la " course au nationalisme ". Celle-ci, a-t-elle dit, " n'est pas seulement nauséabonde. Les petits drapeaux à agiter le 14 juillet ne donneront pas de travail aux chômeurs, pas plus que les discours sur l'identité nationale ne feront oublier ce qui manque sur la feuille de paie ".

En introduction du meeting, notre camarade Roland Robert, ouvrier à l'usine General Motors de Strasbourg, a pour sa part raconté la grève qui a eu lieu début 2007 à la GM et qui s'est terminée sur une augmentation des salaires de 75 euros. Comme il l'a noté, dans une douzaine d'entreprises du Bas-Rhin, des grèves pour les salaires ont eu lieu depuis le début de l'année et les travailleurs ont obtenu des augmentations nettement supérieures à ce que les patrons avaient décidé de donner. Un exemple à suivre !

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