Citroën - Rennes : Comment PSA voudrait briser la grève d'Aulnay05/04/20072007Journal/medias/journalnumero/images/2007/04/une2018.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Citroën - Rennes : Comment PSA voudrait briser la grève d'Aulnay

Au début de la grève d'Aulnay, PSA avait employé des intérimaires pour remplacer les grévistes. Une décision de justice l'empêchant de continuer, il a trouvé alors la solution de recourir à des ouvriers embauchés de l'usine de Rennes. Là, sûre d'elle, la direction a fait un appel au " volontariat ". Mais les volontaires n'ont pas répondu présent autant qu'elle le souhaitait, malgré les 400 euros de prime pour cinq semaines de déplacement. La prime est alors subitement passée à 700 euros. Les chefs d'équipes ont convoqué ceux dont le contrat de travail spécifie qu'ils peuvent être employés dans d'autres usines du groupe. Malgré tout, la hiérarchie avait encore des difficultés à recruter, et dut bien souvent recourir au chantage à l'emploi pour forcer la main de certains.

L'écoeurement pour ces méthodes était largement partagé, et la grève des travailleurs d'Aulnay est populaire. La direction n'est d'ailleurs pas sûre de la réaction des ouvriers qu'elle envoie en région parisienne. À tel point qu'elle les parque comme en quarantaine dans leur hôtel, les fait embarquer en tenue de travail dans des cars qui les emmènent jusque dans l'usine, où ils rejoignent leurs postes par des moyens détournés.

Ce que craint par-dessus tout PSA, c'est la contagion de la grève.

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