Attaques contre les retraites. Rectificatifs et précisions27/09/20062006Journal/medias/journalnumero/images/2006/09/une1991.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Attaques contre les retraites. Rectificatifs et précisions

Dans nos deux derniers numéros, nous avons protesté contre les attaques de Fillon et de Sarkozy qui veulent s'en prendre aux retraites des catégories de salariés qui n'avaient pas été affectés par les lois de Balladur de 1993, puis de Raffarin, en 2003, pour aligner à la baisse ce qu'ils appellent les «régimes spéciaux». Nous avons cité les cheminots, les agents de la RATP, les travailleurs d'EDF et de GDF. Mais nous avons mis dans le même lot les employés de La Poste. À tort. Car tous les salariés de La Poste ont déjà été touchés précédemment soit par la loi Balladur, soit par la loi Raffarin.

Pour les postiers contractuels, proportionnellement de plus en plus nombreux (100000 «contractuels» sur 300000 salariés de La Poste), c'est le régime général des retraites qui s'applique, car ce sont des salariés de droit privé. Depuis 1993, avec les mesures Balladur, pour eux comme pour tous les salariés du privé, le nombre de trimestres nécessaires pour toucher une pension complète s'est progressivement accru, pour atteindre 160 trimestres en 2003 (et non en 2008 comme indiqué par erreur dans le n°1989 de notre journal).

Les postiers qui sont fonctionnaires ont été touchés, eux, par les lois Raffarin de 2003. Depuis cette date, le nombre de trimestres nécessaires pour toucher la retraite entière a augmenté, pour atteindre, en 2008, 160 trimestres, là aussi.

Et ce n'est pas terminé. La loi Raffarin prévoit la possibilité d'augmenter d'un trimestre par an la durée nécessaire pour obtenir la pension complète, aussi bien pour le public que pour le privé. Elle devrait atteindre 41 annuités en 2012, 42 annuités en 2016 et 43 annuités en 2020.

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