Dimanche 25 juin, vol Air France Paris-Strasbourg de 20h15: la police débarque de force un passager, le jette au sol, le frappe et le menotte avant de l'embarquer. Et la PAF (Police de l'air et des frontières) de déclarer que «l'individu refusait de décliner son identité et de sortir de l'avion» et qu'il «était agité».

Un dangereux terroriste? Non, simplement un passager dont la carte d'embarquement, par erreur, mais lui n'y était pour rien, ne portait pas son nom.

Là où la chose se corse, c'est que ledit passager... était un diplomate grec, et qu'il avait son passeport diplomatique sur lui. Air France et l'ambassadeur de France à Athènes se sont excusés. Le parti de gauche du député grec Synaspismos, se demande, lui, quel sort la police française peut réserver «à un simple citoyen grec ou étranger». Pour la réponse, relire le premier paragraphe...