Caisse d'allocations familiales de Paris : Des sanctions qui ne passent pas18/11/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/11/une1894.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Caisse d'allocations familiales de Paris : Des sanctions qui ne passent pas

Sept agents de la CAF de Paris viennent de se voir notifier un avertissement, ce qui est inhabituel à la CAF.

Depuis le mois d'août, la direction organise des réunions dans les différents centres de Paris pour expliquer son projet de formation dans le but d'augmenter le rendement, la FMAC (Formation pour la mobilisation des acteurs et de leur compétences!). Ce projet prévoit le suivi des agents qui ont du mal à assurer le rendement demandé, et des sanctions pour ceux ou celles qui n'y arriveraient pas.

Lors d'une réunion du directeur des gestions techniques au centre de Viala, une employée élue CFDT a déclaré que la date et l'heure de la réunion n'étaient pas judicieuses (jour de RTT, beaucoup d'agents absents pour cause de vacances de la Toussaint, horaire) et a quitté la salle, suivie de six autres collègues qui ont rejoint leur poste de travail.

Le directeur a voulu frapper un grand coup. Des employés ont osé contester ses décisions! Il a convoqué les sept agents en conseil de discipline et leur a infligé un avertissement.

Le jour du conseil de discipline, les syndicats ont appelé à un débrayage de 55 minutes (si on fait plus de 55 mn, on nous retire le salaire d'une demi-journée).

Dans les centres de Laumière et de la Chapelle, quand des militants sont passés pour appeler au débrayage, les agents étaient abasourdis: "Ce n'est pas possible, elles ont fait autre chose". Des collègues disaient que c'était la porte ouverte à tout.

Il y a eu 169 grévistes sur l'ensemble des centres, un bon chiffre compte tenu que c'était un mercredi et que des collègues étaient en congé.

Les collègues sanctionnés envisagent d'aller en Prud'hommes.

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