Face aux attaques gouvernementales : Assurer le succès de toutes les actions organisées21/10/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/10/une1890.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Face aux attaques gouvernementales : Assurer le succès de toutes les actions organisées

Mardi 19 octobre Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, annonçait lors d'une conférence de presse que le bureau confédéral devait décider jeudi 21 octobre d'un appel à la mobilisation "le plus unitaire possible", précisait-il, si le gouvernement maintenait sa volonté de passer en force sur le projet de loi sur les licenciements économiques.

Si la CGT confirme cet appel, les travailleurs ont tout intérêt à ce que la réaction soit la plus large possible. Ce serait le meilleur moyen de contrebalancer tout le jeu de manoeuvres et tractations occultes menées avec les représentants du gouvernement qui se sont déroulés pendant toute la dernière période.

Jusqu'à la dernière minute les dirigeants de la CGT, les plus opposés dans leurs déclarations au projet gouvernemental, ont joué la carte "de la discussion et du dialogue constructif". Lundi 18 octobre, Bernard Thibault se félicitait encore sur France Inter "de la convergence entre toutes les organisations syndicales dans les discussions avec le gouvernement", alors que la CFDT, la veille, applaudissait le gouvernement pour la nouvelle mouture de sa loi sur les licenciements, en "stigmatisant l'attitude de la CGT" Et en se refusant à évoquer la moindre mobilisation sociale, il se contentait de réclamer: "Une table ronde tri-partite, État-patronat-syndicats, pour vraiment négocier sur le problème des licenciements". Comme si le fait d'associer le Medef autour du tapis vert aurait pu apporter une meilleure garantie pour les travailleurs .

L'attitude attentiste de la Confédération, cramponnée à son dialogue impossible, a certainement provoqué un malaise chez nombre de militants qui confrontés à la réalité des attaques sur le terrain attendent autre chose de leur Confédération.

Alors, il appartient aux travailleurs et à tous les militants ouvriers, quelle que soit leur appartenance syndicale, en sachant qu'il ne suffira pas d'une journée symbolique et limitée, de rendre d'actualité la mobilisation sur le seul terrain où peuvent se gagner les combats de la classe ouvrière, celui de la rue et des entreprises.

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