Les grèves dans l'Éducation nationale : En Seine-Saint-Denis, le mouvement reprend après les vacances24/04/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/04/une1812.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Les grèves dans l'Éducation nationale : En Seine-Saint-Denis, le mouvement reprend après les vacances

Alors que les vacances scolaires se poursuivent dans la plupart des académies, où les mouvements de grève qui avaient commencé à se développer sont donc interrompus, le mardi 22 avril était le jour du retour des vacances dans les académies parisiennes.

Dans un noyau de collèges et de lycées de Seine-Saint-Denis, cela a été aussi celui du redémarrage de la grève. Selon l'assemblée générale du soir, les personnels de 38 établissements soit étaient déjà en grève, soit avaient décidé de s'y mettre d'ici le temps fort du jeudi 24 avril, appelé au niveau de toute l'académie de Créteil. Ce jour-là doit avoir lieu une manifestation à Paris en direction du ministère de l'Education.

Le bilan établi à cette première AG de rentrée indiquait que la mobilisation était déjà plus importante qu'à la veille des vacances, où une trentaine d'établissements étaient en lutte, dont 22 en grève.

Fait nouveau, l'action concerne dorénavant des établissements de tout le département, et plus uniquement les environs de Saint-Denis. Des représentants d'autres établissements non encore dans l'action étaient venus aux nouvelles. Par ailleurs, sur la demande des grévistes, l'ensemble des syndicats de l'académie de Créteil appellent à rejoindre les établissements engagés dans la grève reconductible.

Le mouvement a donc repris. Il est vrai qu'à l'occasion de séjours en province ou de la consultation de sites internet, les grévistes ont pu constater que ça bougeait ailleurs, et même, dans certaines régions, beaucoup plus, jusqu'à présent, que dans la région parisienne. Mais surtout, après les projets sur la décentralisation, les attaques contre les MI-SE et les emploi-jeunes, nous savons maintenant à quelle sauce le gouvernement veut cuisiner notre retraite.

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