La Poste Beauvais (Oise) : - Non au licenciement de notre collègue !15/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1755.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La Poste Beauvais (Oise) : - Non au licenciement de notre collègue !

Après la grève du jeudi 21 avril contre le licenciement d'un collègue que projette la direction de La Poste à Beauvais (voir LCJ n° 1753), 1a mobilisation continue, avec la participation active d'une quinzaine d'entre nous.

Ce projet de licenciement, pour une altercation comme il y en a bien souvent au Centre de Distribution du Courrier, nous est en effet resté en travers de la gorge. La pétition que la CGT a fait circuler a été signée par tous les collègues, sauf deux irréductibles. Elle circule aussi dans les autres centres de distribution et bureaux de poste du département, où elle aurait déjà recueilli 500 signatures (sur 3000 postiers).

Une deuxième pétition destinée au public a été très largement signée sur les tournées où notre collègue est connu, en particulier par les commerçants, dont plusieurs ont tenu à apposer leur cachet. Elle circule aussi dans certaines entreprises de Beauvais: Nous l'avons fait signer aussi devant plusieurs bureaux de poste de la ville. Cela a été l'occasion pour les facteurs des quartiers avoisinants de discuter avec de nombreuses personnes des conditions de travail de La Poste, mais aussi de bien des entreprises, chacun citant des cas d'exploitation ou de licenciement comparables.

Tout le centre de distribution ainsi que les bureaux et les voitures de La Poste sont recouverts d'autocollants de protestation.

Ayant pu vérifier que la direction avait pour le moins chargé le dossier de notre collègue pour mieux pouvoir le licencier, nous avons décidé aussi d'exiger de voir nos propres dossiers. Cela est autorisé et 67 d'entre nous ont donc rédigé une demande dans ce sens. Les demandes ont été apportées, collectivement, vendredi 8 mars, à la direction de la Recette Principale.

Là, le directeur, descendant de sa grosse berline rutilante avec chauffeur, a confirmé qu'il maintenait sa demande de licenciement, et que le cas de notre collègue serait tranché par la Commission Consultative Paritaire le 5 avril.

Cela nous laisse trois semaines devant nous. Si la direction de La Poste semble décidée à faire un exemple, nous le sommes tout autant à vouloir l'en empêcher.

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