Groupe "Le Parisien" : Les licenciements ne passent pas15/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1755.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe "Le Parisien" : Les licenciements ne passent pas

L'été dernier, le groupe de presse " Le Parisien " avait tenté, par un coup de force, de contourner les NMPP, qui ont le monopole de la distribution de la presse quotidienne nationale, en créant une société (SDVP) pour distribuer son quotidien.

La mobilisation des travailleurs de la presse avait contraint le PDG Amaury à revenir dans le rang, en faisant de SDVP une filiale des NMPP.

Les salariés de SDVP, surexploités (salaire moyen 385 euros, c'est-à-dire 2 500 F, car beaucoup n'ont que le choix du temps partiel), travaillent bien souvent au coude-à-coude avec ceux des NMPP qui, eux, membres du syndicat du Livre CGT, bénéficient de conventions bien supérieures. L'émulation s'est faite dans le bon sens et les travailleurs de SDVP réclament donc des conditions identiques à ceux des NMPP, ces derniers, ainsi que les ouvriers du Parisien, les soutenant activement.

Et voilà que, lors d'un rassemblement devant les grilles du Parisien, la direction a lâché les vigiles et leurs molosses contre les travailleurs. Cette provocation grossière a débouché sur 32 procédures de licenciement à SDVP et 6 au Parisien. Tous sont militants CGT. Depuis, grâce aux mobilisations, la direction est redescendue à 17 licenciements, mais en les choisissant parmi les futurs candidats aux prochaines élections professionnelles.

La direction du groupe Amaury joue la provocation, elle risque fort d'être entendue. Il est hors de question d'accepter ces licenciements et la solidarité s'organise en conséquence.

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