Gayssot nous mène en bateau14/12/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/12/une-1743.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C164%2C225_crop_detail.jpg

Leur société

Gayssot nous mène en bateau

Gayssot s'y entend pour faire des vagues. Lors du naufrage de l'Erika, il était un des premiers à se faire voir sur place. Il a fait de belles déclarations sur la nécessité de prendre des mesures strictes pour prévenir toute nouvelle pollution maritime.

Il a aussi affirmé que pour que ces mesures soient véritablement efficaces, il fallait qu'elles soient décidées au niveau de l'Europe, compte tenu de la nature internationale du trafic.

Eh bien, deux ans après le naufrage de l'Erika, la France vient de recevoir une remontrance de la Commission européenne. Les inspecteurs français n'ont contrôlé que 12,5 % des navires qui ont mouillé dans les ports du pays, alors qu'il aurait fallu en contrôler 25 % minimum.

C'est que la France manque d'inspecteurs. Les prochains budgets devraient permettre d'en recruter une cinquantaine de plus (cela sera-t-il suffisant ?)

Pourtant, depuis deux ans, les autorités françaises auraient eu largement le temps de recruter et former les quelques dizaines d'inspecteurs manquants.

Oui, mais pour veiller à la propreté de la mer, il faut faire autre chose que brasser du vent.

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