Le XXXIe congrès de Lutte Ouvrière07/12/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/12/une-1742.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

Le XXXIe congrès de Lutte Ouvrière

Lutte Ouvrière a tenu son congrès annuel (1) le week-end dernier, les 1er et 2 décembre, dans la région parisienne, là où elle organise sa fête tous les ans. Ce congrès a réuni quelque deux cents délégués élus dans des assemblées locales, qui ont eu lieu en novembre, et s'est tenu - dans la limite des places disponibles - comme à notre habitude devant tous ceux de nos militants qui le souhaitaient.

Les discussions ont porté sur la situation économique et la situation politique internationale et nationale mais il a, par ailleurs, été presque entièrement consacré à la préparation de l'élection présidentielle et des élections législatives qui la suivront.

Tout d'abord le congrès a pris acte du fait qu'Arlette Laguiller avait obtenu les 500 promesses de signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.

Le congrès a approuvé la décision du Comité central de présenter des candidats de Lutte Ouvrière dans toutes les circonscriptions de l'hexagone aux élections législatives.

En plus des meetings d'Arlette Laguiller, dont le nombre total atteindra une cinquantaine d'ici la présidentielle, le congrès a décidé la poursuite des meetings organisés par les militants locaux de Lutte Ouvrière dans le maximum de villes du pays. Une centaine ont déjà été organisés ou sont prévus en novembre-décembre 2001. Ces meetings seront multipliés au premier trimestre 2002, qui précède la présidentielle.

Par ailleurs, un rapport a été présenté sur les résultats des élections municipales et surtout sur l'orientation qu'avait prise l'organisation de développer une activité locale dans les villes où elle avait présenté des listes.

Le bilan de cette activité se révèle extrêmement positif et il a donc été décidé de continuer dans cette voie, et d'utiliser les législatives qui auront lieu après la présidentielle pour l'étendre au maximum.

Au travers de cette activité, Lutte Ouvrière a rencontré un public nouveau pour son hebdomadaire, un public populaire plus large et plus diversifié que celui des grandes entreprises dans lesquelles les groupes de Lutte Ouvrière sont implantés.

Après cette discussion, le congrès - constatant que les ventes équilibraient parfaitement les dépenses de fabrication - a décidé de ramener le prix de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de 1,37 euro (9 F) à 1 euro à partir du 1er janvier 2002. L'augmentation prévisible des ventes de l'hebdomadaire lors de la campagne électorale devant compenser cette diminution du prix, destinée avant tout à faire de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière une publication encore plus populaire.

A l'issue de ce congrès, le Comité central a été élu, lequel a désigné les membres du Comité exécutif.

(1) Rappelons que Lutte Ouvrière est le seul parti politique à tenir régulièrement un congrès chaque année.

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