Finances : Non à la réforme " mission 2003 "11/02/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/02/une-1648.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Finances : Non à la réforme " mission 2003 "

Après le succès du rassemblement régional du 27 janvier à Bercy (5000 personnes), une manifestation nationale des travailleurs des Finances s'est déroulée le jeudi 3 février à Paris, de République à Bercy, préparée dans tous les services par des assemblées générales.

Environ 20 000 personnes s'y sont retrouvées, de toutes les catégories de personnel, et de toute la France, venues en car, en train et même en avion (de Nice et des DOM-TOM).

La manifestation a été l'occasion d'échanger des informations et de revoir des connaissances des différentes régions. En province, le danger est encore plus ressenti car c'est là que la suppression des petites trésoreries aurait le plus d'effet.

La manifestation a commencé à 14 heures, dans une ambiance de chants et de slogans : " Non à la réforme ", " Eh hop... Sautter tu vas sauter " " Sautter, Parly - la secrétaire d'Etat - ça suffit ! ", " 2003 on n'en veut pas ", " Si tu vas à Bercy, n'oublie pas de pousser ton cri... " sur l'air de " Si tu vas à Rio ".

Après deux heures de défilé et en attendant le reste du cortège, un rassemblement s'est tenu sur les marches du Palais omnisports de Bercy. A 16h30 les dernières régions arrivaient tandis que, sous les applaudissements, le nombre de grévistes de chaque département était annoncé, rarement inférieur à 50 %. Moyenne nationale : 70 % dans les services du Trésor, 50 % aux Impôts, 20 à 40 % aux Douanes.

La secrétaire d'Etat, Parly a reçu une délégation immédiatement. Cela ne s'est traduit que par de vagues promesses. Les organisations syndicales ont appelé les manifestants à continuer et à amplifier le mouvement, notamment par une nouvelle journée d'action, le 10 février, le jour où le ministre, Sautter, a prévu de les recevoir.

Vendredi 4 février, des assemblées générales se sont tenues partout. Le 10 février devait être une journée d'actions locales avec pour objectif que ceux qui ne sont pas montés à Paris le 3 février puissent se manifester. Des rassemblements étaient prévus devant les préfectures.

De nombreux employés des Finances sentent la nécessité de passer à la vitesse supérieure et envisagent l'occupation des locaux, voire le blocage de la machine fiscale. Mardi 8 février on annonçait l'occupation des Trésoreries générales du Nord et des Alpes-Maritimes. Espérons que ce ne soit qu'un début...

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