Dans le monde

Explication de vote sur la montée de l'extrême droite en Autriche par Armonie BORDES, Chantal CAUQUIL et Arlette LAGUILLER

Etant donné que les règlements du Parlement européen ne nous permettent pas de présenter notre propre résolution condamnant le parti de Haider, ainsi que tous les partis de quelque pays d'Europe que ce soit qui propagent des infamies racistes, xénophobes et hostiles aux travailleurs immigrés, nous avons voté la résolution de compromis, sans en approuver plusieurs attendus ou termes, pour montrer notre solidarité avec ceux qui, en Autriche même, s'opposent à l'extrême droite autrichienne et à sa démagogie.

Notre vote ne signifie nullement une caution aux partis signataires de cette résolution de compromis, ni à leur politique présente, ni à leur attitude future en cas d'aggravation de la menace de l'extrême droite.

Certains de ces partis qui s'affirment républicains et démocratiques reprennent, par complaisance ou par calcul électoral, la démagogie de l'extrême droite, ne serait-ce qu'en rendant, ouvertement ou hypocritement, la présence de travailleurs immigrés responsable du chômage et en rendant leur vie plus difficile.

Plus généralement, ceux des partis signataires qui dirigent ou ont dirigé les gouvernements de différents pays de l'Union européenne ont leur part de responsabilité dans l'influence acquise par l'extrême droite en menant une politique qui, par dévouement aux intérêts du grand patronat, ne veut pas prendre des mesures susceptibles d'éradiquer le chômage et la misère qu'il entraîne et facilite ainsi la démagogie xénophobe de l'extrême droite.

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